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LIBÉRÉS DU JOUG RELIGIEUX

LETTRE DE NOUVELLES DU PASTEUR DANIEL VINDIGNI

PRINTEMPS 2O21

Que la grâce de Jésus-Christ soit avec vous, et que le Saint-Esprit vous conduise dans le succès et la joie du Royaume de Dieu.

 

Dans cette lettre, je vais aborder un sujet de réflexion incontournable pour tous ceux et celles qui aspirent à servir le Seigneur dans une plus grande onction et liberté en Christ.

 

Diverses choses peuvent nous ralentir dans notre marche avec Jésus, cependant, parmi tout ce qui peut bloquer notre progression spirituelle, l’autoritarisme sectaire et le joug religieux font partis des comportements les plus dangereux. Lorsque notre liberté en Christ est emprisonnée, au nom de règles religieuses fixées par les hommes, l’Église ne progresse plus et sa mission pour le Salut des perdus est abandonnée.

 

Le diable ne neutralise pas notre liberté de servir Christ uniquement par les persécutions extérieures mais aussi, et plus sournoisement, par les jougs que les hommes mettent sur les Chrétiens à l’intérieur de l’Église. 

 

Avec la crise sanitaire mondiale, le mot liberté prend tout son sens, non seulement pour l’humanité sans Dieu, mais également pour nous qui sommes partiellement privés de nos rassemblements. C’est lorsque nos droits de circuler, de penser, de parler et d’entreprendre sont menacés, que l’on réalise que la liberté est fragilisée par ceux qui détiennent les clés du pouvoir. Je parle d’un pouvoir néanmoins limité par la permission que Dieu accorde, pour un temps, à ceux qui dirigent ce monde et l’Église.

 

L’être humain n’est pas fait pour vivre dans l’esclavage et la privation de ses libertés. C’est pourquoi Dieu a mis dans nos cœurs la force de nous battre pour défendre nos libertés si précieuses. N’oublions jamais que ce sont nos libres choix qui nous permettent de nous construire et de donner un sens à notre existence.

 

Nul n’a le droit de rendre captif un homme sous prétexte que ses choix ne sont pas les bons. S’il est vrai que la notion de bon et de mauvais choix est parfois relative et complexe, nous ne pouvons pas maltraiter celui qui ne pense pas ou ne chemine pas comme nous. Certains sont convaincus que tel choix est mauvais parce qu’il pourrait mettre en danger la vie ou le bien-être d’autrui, alors que d’autres penseront le contraire et en apporteront la preuve. Comment donc s’y retrouver ? Seule la Bible nous permet de prendre les justes décisions et d’évaluer les limites de nos devoirs d’interdire ou d’autoriser. 

 

Les Saintes Écritures nous enseignent qu’il y a trois types de servitudes qui regroupent toutes les formes d’esclavage physique ou spirituel :

 

1. Esclavage du péché

Dès le ventre de notre mère nous sommes esclaves du péché et des passions de la chair. C’est pour nous en délivrer que Christ est mort à la croix, et a donné Son sang pour notre rédemption. Par le sacrifice du Sauveur, Dieu n’a pas condamné les pécheurs que nous sommes, mais le péché en nous. Celui donc qui se repend de ses péchés, donne son cœur au Seigneur et se détourne de ses mauvaises voix, recevra la vie éternelle. Il ne sera plus esclave de ce monde sans Dieu, mais vivra en nouveauté de vie. La Bible encourage tous les enfants de Dieu en disant : « vous qui étiez auparavant esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout votre cœur au modèle présenté par l’enseignement que vous avez reçu. Vous avez été libérés du péché et vous êtes entrés au service de ce qui est juste » (Rom. 6:17-18 version BFC). 

 

2. Esclave de Christ

En devenant Chrétien, nous ne sommes plus esclaves de la mort, mais esclaves de Christ et serviteurs de la justice. Il faut préciser qu’être esclave de Christ est un esclavage positif qui ne peut être comparé avec la servitude des hommes. Être esclave de Christ c’est Le servir en portant un joug léger que nous pouvons déposer à tout moment. Jésus a dit :

« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » (Mt.11:29-30).

 

Selon le fonctionnement de ce monde, le véritable esclave est prisonnier de son maître. Il est lié par des chaînes physiques, juridiques ou spirituelles dont il ne peut s’affranchir lui-même. Il est la propriété de celui qui le possède et ne peut plus décider de sa vie. La seule possibilité d’être affranchi dépend du bon vouloir de celui à qui il appartient. 

 

Dans la Bible, le même mot grec « doulos » est utilisé à la fois pour « esclave » et « serviteur ». Il exprime un sens plus ou moins fort, et différent, selon le contexte et l’utilisation. Le « doulos », au sens strict, est un serviteur esclave, privé de ses libertés, et soumis à son maître qui a le droit de vie ou de mort sur lui. Lorsque nous sommes à Jésus, nous devenons Ses serviteurs, Ses « doulos », non comme des esclaves maltraités, mais comme des enfants libres de rester ou de quitter la maison du Père. C’est là toute la grande différence entre l’esclavage du péché et de Satan, et l’appartenance glorieuse au Maître et Sauveur Jésus. En fait, celui qui se livre au péché est esclave de Satan et lié dans les liens de la mort (Jn. 8:34). Mais celui qui se donne à Jésus, le Rédempteur, vit désormais en liberté de vie. Il est racheté de l’esclavage d’une existence sans Dieu, et libéré des cachots de la mort éternelle (1 Pi.1:18-19).

 

3. Esclave des hommes et des contraintes religieuses

L’esclavage, sur le plan humain, se manifeste malheureusement dans de nombreux milieux. Mais dans ce courrier, j’aimerais mettre l’accent sur les formes de contrôle et d’esclavage religieux que certains imposent dans l’Église. 

 

Je suis convaincu, depuis des années, que le problème de stagnation de l’Évangile en France est lié au manque de liberté dans le Saint-Esprit, et à la négligence du message de la Grâce. Trop de prédications légalistes et culpabilisantes ont détruit les vocations et les bonnes volontés, bloquant ainsi la Foi et neutralisant de nombreux appels au Ministère. 

 

Certains, dans nos milieux Évangéliques, ont pris l’habitude de fustiger l’Église, Catholique ou Protestante, en dénonçant leurs erreurs doctrinales, mais ne se sont pas aperçus que leur démonstration arrogante de la connaissance leur ont fait perdre toute notion d’amour, de pardon et de bienveillance envers les brebis du Seigneur et les âmes perdues. 

 

Prenons garde, car la connaissance, indispensable à notre édification, ne peut être utile que si elle est sous contrôle de la Grâce. Celui qui sait et qui n’aime pas, se rend ennemi de la Foi par son orgueil et son comportement prétentieux

(1 Cor. 8:1-2 ; 13:2). 

 

Il est temps de dire les choses, sans condamner qui que ce soit, car chacun pourra, à travers ce courrier, se reconnaître bourreau ou victime et faire son propre examen de conscience. Lorsqu’un conducteur spirituel commence à avoir un peu d’audience, il est très facile pour lui d’exercer une dictature et un contrôle, car les cœurs sont réceptifs et ouverts à celui qu’ils identifient comme un "oint" de l’Éternel. Le problème est que tous ne sont pas oints pour conduire le troupeau, et parmi ceux qui le sont, beaucoup, en Francophonie, abusent du droit que leur donne l’onction. 

 

C’est ainsi que des Chrétiens, sous le joug d’enseignements sectaires, se retrouvent après des mois, voire des années, plongés dans des carcans religieux qui les privent de toute liberté spirituelle. J’ai une grande compassion pour eux car leur destinée est liée par des interdits. La peur de désobéir à Dieu, ou à leur Pasteur, les hante, et la possibilité de quitter leur Église pour en rejoindre une autre ne peut être envisagée sous peine de recevoir des malédictions et un châtiment envoyé du Ciel. Nous reconnaissons ces victimes du légalisme par leur discours intransigeant, et par leur manque de joie et de douceur. 

 

Voici, pour finir, quelques remarques qui pourront aider ceux qui sont victimes d’un esclavage religieux ou de la dictature de leur conducteur spirituel. 

 

1. La Loi du Seigneur et les commandements de Christ ne sont pas pénibles (1 Jn.5:3). S’ils le sont pour vous, cela veut dire que l’Évangile que l’on vous a annoncé est falsifié. Il est important que vous puissiez, avec l’aide du Saint-Esprit, vous libérer de vos craintes et de l’esclavage de la Loi de la condamnation. Dieu vous aime aujourd’hui autant qu’au jour de votre conversion. C’est Lui qui vous garde et qui conduit votre chemin, ce n’est ni un homme ni un mouvement ni une structure humaine. Ne soyez donc pas plus durs avec vous que ne l’est le Seigneur. Jésus dit : « Mes brebis entendent ma voix, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père » (Jn. 10:27-29). Soyez en paix - si la voix du Seigneur parle à votre cœur et votre conscience, n’écoutez pas les discours qui ne confirment pas cette voix douce et aimante du Saint-Esprit. N’ayez pas peur de perdre votre Salut car Jésus affirme que personne ne pourra vous ravir de la main puissante de Dieu. Si vous avez péché, demandez pardon et croyez que Jésus est fidèle et bon pour vous pardonner (1 Jn. 1:9). 

 

2. Le service de Dieu, et l’exercice de la Foi, ne sont pas le monopole du corps Pastoral. Les textes de Matthieu 28:19-20, Marc 6 :13 / 16 :17-19, Luc 10 :19, Colossiens 3:16 et Jacques 5:16, certifient que tout disciple de Christ, affermi dans la Foi, a le droit et le devoir de : prêcher l’Évangile, d’exhorter les frères, de faire l’onction d’huile aux malades, d’imposer les mains pour la guérison ou la réception du Saint-Esprit, de chasser les démons, de prier pour ceux qui sont tombés et de baptiser d’eau.

 

Il reste entendu que cela ne retire rien à l’autorité bienveillante des 5 Ministères de la Parole qui ont pour devoir d’édifier l’Église. Mais sachez qu’en l’absence d’un Ministre de l’Évangile, et dans l’urgence, vous devez exercer la Foi. 

 

Réjouissons-nous car, dans cette fin des temps, Dieu va libérer, en France, une armée de serviteurs et de servantes qui ont subi le joug de la limitation, et qui ont attendu trop longtemps l’heure de la libération de leur Ministère.

De nombreux Chrétiens, ayant un appel depuis des années, vont trouver une voie de grâce et de libération pour se lever avec puissance et servir en dehors des zones de contrôle religieux. Car Dieu Se cherche des hommes et des femmes au cœur pur et souffrant du désir brûlant de servir le Roi des rois qui vient. Je dis ceci non pour exprimer une opinion personnelle, mais pour délivrer un message prophétique que j’ai reçu du Seigneur.

 

3. Le serviteur de Dieu doit être serviteur de l’Église. Il doit servir et non se servir. Car Christ, le grand Berger des brebis, s’est fait serviteur avant d’être élevé jusqu’aux cieux comme Chef suprême de l’Église (Mt. 20:27-28, Phi. 2:7, Eph. 1:22).

Le vrai serviteur ne doit jamais bloquer la vocation de ses enfants spirituels mais doit, avec dévotion, les encadrer et les propulser dans leur appel. Il ne doit pas penser à ses propres intérêts mais plutôt à ceux des brebis et des jeunes Ministères qui commencent leur sacerdoce.

 

Le vrai Pasteur et père spirituel donne son temps, et son énergie, pour sauver les perdus. Il donne sa vie pour l’Église et après avoir mis les brebis en sécurité, il prie, il jeûne et médite durant la nuit la Parole afin de mener le troupeau que le Seigneur lui a confié dans de verts pâturages. Il donne le bon exemple et guide le fils vers la sagesse (1 Cor. 11:1, Pro. 4:1). Sa mission ne peut se comparer à un emploi, car il porte la charge du sacerdoce. Sans se plaindre, ni courir après un gain sordide, il met toute sa confiance en Dieu et sait que sa récompense sera grande et éternelle. Il ne maudit pas et ne se lasse pas de bénir. Il ne maltraite pas les rachetés de l’Éternel mais les porte, avec douceur, comme devant en rendre compte au jour du jugement (Jér. 23, Ez. 34). Il aime en tous temps, et relève celui qui est tombé, sans le condamner (Job 6:14 , Pr. 17:17). Il ne cherche pas la faveur des hommes mais celle de Dieu (Ga. 1:10). Il est juste dans ses décisions, et ne se laisse ni influencer, ni corrompre, par le pouvoir de l’argent (Jac. 2:1).

 

Que Dieu vous bénisse et que l’onction de Son Esprit vous porte dans une flamme de puissance et de miracle pour la seule gloire de Jésus christ notre Sauveur éternel.

 

Bien fraternellement

Votre serviteur,

Apôtre Daniel Vindigni

 

« Le Seigneur c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Cor. 3:17).

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